| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉCHAPPÉ, ÉE, part. passé et subst. I.− Part. passé de échapper*. II.− Emploi subst. Échappé d'asile (de fous); échappé de Charenton (cf. charenton(n)esque). Fou. Maria était une échappée d'asile, ça aurait dû me sauter aux yeux dès qu'elle avait ouvert la bouche (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 325). − Spéc., MAN. Cheval né d'un étalon et d'une jument d'une race différente (d'apr. Littré). ♦ P. plaisant. : 1. Cet enfant dit le comte, qui se refusait à reconnaître son fils naturel est un échappé de barbe. Autrement dire (...) un poulain né d'un beau cheval barbe et d'une jument ordinaire.
D'Esparbès, La Soldate,1905, p. 432. − P. méton. Pas de danse dans lequel le danseur (ou la danseuse) s'élève sur les pointes pour retomber en deuxième ou quatrième position : 2. L'échappé. Dans l'exécution de ce mouvement, la danseuse effectue une flexion, se relève sur la pointe en écartant les jambes de trois demi-pieds et revient ensuite à sa position initiale.
Bourgat, Techn. de la danse,1959, p. 99. Fréq. abs. littér. : 1 543. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 845, b) 2 310; xxes. : a) 1 929, b) 1 735. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 358. |