| ![]() ![]() ![]() ![]() ÉBOURIFFÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de ébouriffer*. II.− Adjectif A.− Dont les cheveux ou les poils sont hérissés et en désordre. Une petite tête noire, toute crépue et ébouriffée (Zola, Ventre Paris,1873, p. 629). − P. métaph. : 1. Il aimait qu'on fût plus « négligé », plus « ébouriffé ». Il souhaitait dans le discours ce qu'il appelait un « ordre sourd », un « air de génie et de liberté ».
Guéhenno, Jean-Jacques,1948, p. 288. B.− Au fig. Qui éprouve un effet de surprise : 2. « Je suis encore ébouriffé de votre fresque sur le petit nombre; eh! nous allons orner la lumière astrale de reflets! ... gare aux larves! ... »
Péladan, Le Vice suprême,1884, p. 210. Prononc. et Orth. : [ebuʀife]. Ds Ac. dep. 1740. Fréq. abs. littér. : 193. |