| ÉVACUATEUR, TRICE, adj. et subst. masc. I.− Emploi adj. Qui sert à évacuer (v. ce mot A). Un conduit évacuateur; une fonction évacuatrice. La bouche la plus jolie et la plus fraîche perd tous ses charmes quand elle usurpe les fonctions des organes évacuateurs (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 324). Rem. La forme fém., mentionnée ds les dict., n'est pas attestée ds la documentation. II.− Emploi subst. masc. Appareil servant à évacuer. Les évacuateurs de collets, ont pour but de chasser sur le côté les collets et les feuilles [de betteraves] (Ballu, Mach. agric.,1933, p. 466). − En partic. Système de vannes servant à évacuer les eaux en crue d'un barrage. Un certain nombre d'ouvertures ou pertuis, fermés par des vannes (...). Ces pertuis jouent, en fait, le rôle d'évacuateur de crues (Thaller, Houille blanche,1952, p. 48). Prononc. : [evakɥatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1. 1825 adj. (Brillat-Sav., supra); 2. 1862 adj. « qui sert à l'évacuation des eaux » (Carrière, Encyclop. hortic., p. 115 : fossé évacuateur); 1876 subst. « système de vannes permettant l'évacuation des eaux » (J. officiel, 1erjuill., p. 4747 ds Littré). Dér. du rad. de évacuer*; suff. -(at)eur2*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 41. |