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ÉTOURDERIE, subst. fém.
[Correspond à l'adj. étourdi]
A.− Caractère d'une personne qui est étourdie. Synon. distraction, inattention, inconséquence, irréflexion; anton. attention, réflexion, sérieux, vigilance.Avec l'étourderie d'une linotte, elle effleurait les sujets les moins canoniques (Theuriet, Mais. deux barbeaux,1879, p. 31):
1. Quand la jeune fille fut annoncée, ma mère ne me renvoya pas, soit distraction (car, par une singularité charmante, elle mêlait quelque étourderie à la prudence la plus vigilante), soit qu'elle jugeât que je pouvais assister sans inconvénient à un entretien innocent et domestique. France, Pierre,1918, p. 201.
B.− P. méton. Acte, parole d'étourdi commis(e) par inattention. Synon bévue, faute, gaffe (fam.), maladresse.Cf. détail B 1 c :
2. S'abandonnant, sans plus réfléchir, à l'espèce d'horreur que lui inspirait tout écrit mystique, il venait de commettre une de ces étourderies auxquelles les hommes de bon sens se trouvent exposés comme les autres. Bremond, Hist. sent. relig.,t. 4, 1920, p. 477.
P. euphém. Faute légère. Gaspard expiait dans les fers quelques étourderies de jeunesse et charmait les ennuis de sa captivité en combinant de nouveaux coups de bouillotte et de lansquenet (Sandeau, Sacs,1851, p. 36).
Prononc. et Orth. : [etuʀdə ʀi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1674 « faute commise par inattention » (Bouhours, Remarques nouvelles sur la lang. fr., p. 354 : Il a fait une grande étourderie); 1740 « caractère d'une personne étourdie » (Ac. : On ne sauroit le corriger de son étourderie). Dér. de étourdi*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 233. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 443, b) 412; xixes. : a) 226, b) 255.