| ÉTABLE, subst. fém. Lieu, bâtiment où on loge les bestiaux et plus particulièrement les bovidés. Ô la grange parfumée des foins (...) et de la bonne odeur de l'étable où ruminaient et mugissaient de belles vaches (Verlaine,
Œuvres posth.,t. 2, Souv. et prom., 1896, p. 143).Il nettoya l'étable de la chèvre (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 9):1. Et tous [les bergers] vont adorer Jésus, l'enfant aimable,
Le roi des pauvres gens, le dieu né dans l'étable.
Ô vivants souvenirs!
Brizeux, Marie,1840, p. 111. 2. [En Hollande] il y a des étables de vaches dont le sol est un parquet; on n'y entre qu'avec des pantoufles ou des sabots disposés à l'entrée pour cet usage...
Taine, Philos. art,t. 1, 1865, p. 258. − MYTHOL. Étable(s) d'Augias. Cf. écurie.L'étable infâme d'Augias (Hugo, Année terr.,1872, p. 189). Rem. On rencontre ds la docum. a) Établer, verbe trans. Loger dans une étable. Les deux serviteurs (...) établent les chevaux avec du foin et de l'avoine (Faral, Vie st Louis, 1942, p. 36). b) Établerie, subst. fém. Réunion de plusieurs étables dans un corps de bâtiment. Le garçon d'établerie (Giono, Colline, 1929, p. 86). c) Établage, subst. masc. ,,Ce qu'on paie pour l'attache, pour la place d'un cheval, d'un bœuf, etc., dans une écurie, dans une étable`` (Ac.). Prononc. et Orth. : [etabl̥]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1155 estable (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10349). Du lat. vulg. *stabula, prob. plur. collectif du class. stabulum « lieu où l'on séjourne » et en partic. « étable, écurie, bergerie ». Fréq. abs. littér. : 830. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 602, b) 1 047; xxes. : a) 1 781, b) 1 382. Bbg. Archit. 1972, p. 161. |