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ÉSOTÉRISME, subst. masc.
A.− PHILOS. ANTIQUE. Enseignement professé à l'intérieur de l'École et réservé aux initiés. Monsieur Cabillaud ranimé, laissait de nouveau échapper de ses lèvres ce flux de paroles sages, dont l'élégance, la syntaxe et l'élévation morale le faisaient ressembler à un philosophe grec qui eût lâché l'ésotérisme pour se mettre davantage à la portée de la vie courante (Miomandre, Écrit sur eau,1908, p. 252).
B.− P. ext. Caractère de ce qui exige une initiation pour être compris. Ésotérisme du Nouveau Roman. Il [le paranoïaque] affectionne l'ésotérisme, les divagations philosophiques, les pièces à thèse, les sciences occultes (Mounier, Traité caract.,1946, p. 552).Ils [des rites] ne placent toutefois pas leurs sources initiatiques dans l'ésotérisme chrétien (Naudon, Fr.-maçonn.,1963, p. 105).
Rem. On rencontre ds la docum. ésotériste, subst., philos. relig. Adepte de l'ésotérisme. Les spéculations des ésotéristes ramènent à la surface des idées gnostiques (Philos., Relig., 1957, p. 4811).
Prononc. et Orth. : [ezɔteʀism̥]. Ds Ac. 1932 Étymol. et Hist. 1840 (P. Leroux, Humanité, t. 2, p. 397). Dér. du rad. de ésotérique*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 30.