| ÉPOI(S),(ÉPOI, ÉPOIS) subst. masc. VÉN. Cor qui termine l'empaumure d'un bois de cerf. Synon. andouiller.Ils [les bourgeons] pointent, ils allongent sur les branches comme les épois aux perches des bêtes douces (Genevoix, Routes avent.,1958, p. 124).Prononc. et Orth. : [epwa], [-wɑ]. Ds Ac. 1762-1932 sous la graph. du plur. épois (cf. aussi ds Land, 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845 et Littré). DG écrit au sing. époi, subst. masc. (cf. aussi Pt Rob., Lar. Lang. fr. et Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1. 1155 espeiz plur. « broche à rôtir » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 11483); 2. 1387-89 espois vén. (G. Phébus, Livre de chasse, éd. G. Tilander, 1, 45), attest. isolée; de nouv. 1561 (J. du Fouilloux, Vénerie, éd. G. Tilander, 21, 10). Prob. du germ. occid. *spǐt « broche à rôtir », cf. a. h. all., m. h. all. spiz (Graff t. 6, col. 365; Lexer), all. (Brat)spiess, de même sens, Spiess « épois », vén. On trouve en b. lat., au viiies., veru : spidus ferreus (Gloses de Reichenau, éd. H.-W. Klein et A. Labhardt, p. 104, 1357); cf. également, dès le 1erquart du xives., l'a. fr. espeyard « cerf dans sa troisième année » (Vénerie de Twiti ap. Tilander Nouv. Essais, p. 203). Bbg. Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse, Bruxelles, 1977, pp. 121-122. − Walt. 1885, p. 81. |