| ÉPISSURE, subst. fém. MAR. Assemblage de deux cordages par entrelacement de leurs torons. Faire une épissure; épissure carrée, longue. On refit un joint et une épissure; puis le câble fut immergé de nouveau (Verne, Vingt mille lieues,t. 2, 1870, p. 230).Il interrogea Herwick (...) aux prises avec une épissure (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 205).− P. anal., ÉLECTR., TECHNOL. Réunion de deux conducteurs électriques, de deux câbles métalliques, obtenue en tordant leurs extrémités l'une sur l'autre. On réunit les deux extrémités du fil [d'acier] par une épissure à torons décalés sur 3 m de longueur (Lambertie, Industr. pierre et marbre,1962, p. 52).Exécuter les raccordements avec beaucoup de soin, qu'on utilise l'épissure (enroulement des fils dénudés les uns sur les autres) ou le domino (Bonnel-Tassan1966, p. 46). Prononc. et Orth. : [episy:ʀ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1677 mar. (Dassié, L'Architecture navale, p. 54). Dér. du rad. de épisser*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 193, 276. |