| ÉPIGONE, subst. masc. A.− MYTH. Chacun des héros grecs de la seconde expédition contre Thèbes, fils et vengeurs des sept chefs qui avaient péri au cours de la première guerre. B.− P. ext. et souvent péj. Successeur (souvent un peu original) dans un parti, une école littéraire ou philosophique. Il ne put se défendre d'un geste agacé, comme s'il balayait, d'un revers de main, tous ses successeurs, et il prononça : − Ces épigones! (Druon, Gdes fam.,t. 1, 1948, p. 44).Cependant la postérité spirituelle de Wagner est innombrable, et durant plus de trente ans, ses épigones ont imité le Maître (Dumesnil, Hist. théâtre lyr.,1953, p. 168). Prononc. et Orth. : [epigɔn]. Var. [-go:n] corresp. à la prononc. ancienne des mots en -one ds Barbeau-Rodhe 1930. Le mot est enregistré au plur. ds Gattel 1841. Étymol. et Hist. 1. 1752 myth. gr. (Trév.); 2. 1876, 17 août fig. (Scherer, Le Temps, p. 3, col. 4 ds Littré Suppl.). Empr. au gr.
ε
̓
π
ι
́
γ
ο
ν
ο
ς (d'où lat. class. Epigoni) littéralement « né après, descendant », ο
ι
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Ε
π
ι
́
γ
ο
ν
ο
ι « les Épigones, les descendants des sept chefs tués devant Thèbes ». Fréq. abs. littér. : 9. |