| ÉPAULÉE, subst. fém. A.− Vx. ou région. Effort accompli avec l'épaule pour pousser ou pour porter quelque chose. Enfoncer une porte d'une seule épaulée (Ac.). De vraies belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées, toujours promptes à porter le fardeau d'une franche épaulée (Guèvremont, Survenant,1945, p. 23). − Au fig., fam., vx. ,,Faire une chose par épaulées, la faire à diverses reprises et négligemment`` (Ac. 1835, 1878). B.− BOUCH. ,,Quartier de devant du mouton dont on a retranché l'épaule`` (Ac.). Prononc. et Orth. : [epole]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1382 espaulee « charge de bois portée sur l'épaule » (Cuvelier, Du Guesclin, 907, Charrière ds Gdf.); 1578 « coup d'épaule » d'une espaulee ici fig. « avec ensemble » (La Boderie, Harmon. Ep. ds Gdf. Compl.). Dér. de épaule*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér. : 7. |