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ÉNUMÉRATION, subst. fém.
Action d'énumérer. Il a fait une ample et exacte énumération, une longue énumération (Ac.). L'envoûtement à vide des énumérations automatiques des nombres (Arnoux, Visite Mathus.,1961, p. 9):
1. L'un d'eux [des trouvères] s'amuse à dénombrer tout ce qu'il faut pour monter un ménage, et son énumération pittoresque est à décourager les plus téméraires. Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis,1942, p. 150.
♦ En partic., LOG. Action d'énumérer tous les éléments d'un ensemble pour en tirer une conclusion (cf. dénombrement) :
2. L'induction formelle est un syllogisme dont le moyen terme est l'énumération des espèces d'un genre. Le raisonnement n'est concluant que si l'énumération est complète ou exhaustive; autrement, c'est un paralogisme par énumération imparfaite... Goblot1920.
− P. méton. Liste, état énumérant tous les éléments d'un ensemble. Avant le sacrifice chacun devait donner au censeur l'énumération des personnes et des choses qui dépendaient de lui (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 204).Le bilan contiendra l'énumération et l'évaluation de tous les biens mobiliers et immobiliers du débiteur (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 248).
Prononc. et Orth. : [enymeʀasjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1488 [éd. 1491] « action d'énumérer; résultat de cette action » (La Mer des Histoires, I, 49b ds Rom. Forsch., t. 32, p. 57). Dér. du rad. de énumérer*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 243. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 448, b) 301; xxes. : a) 318, b) 297.