| ÉNUCLÉATION, subst. fém. MÉD. (chir.) Action d'énucléer. Elles sont nettement limitées et encapsulées (...) leur énucléation est facile (Harvier dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 259).Des injections sous-cutanées (...) qui provoquent des contractions utérines destinées à faciliter l'énucléation des cotylédons (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 121).− Spéc., OPHTALMOLOGIE. Ablation du globe oculaire. Ciseau à énucléation. Procédant, en effet, à l'énucléation de l'animal, le professeur Benoit a pu constater « la pénétration non négligeable des rayons visibles (...) » (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 270): ... hier assisté, aidé même à une énucléation : l'œil pendu au bout du fil, coton dans l'orbite vide, horrible!
Gide, Correspondance[avec Valéry], 1894, p. 197. Prononc. et Orth. : [enykleasjɔ
̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. Av. 1453 « action d'expliquer, de rendre clair, évident » (J. Vauquelin, Trad. de la Chron. d'E. de Dynter, IV, Prol., Xav. de Ram. ds Gdf.); 2. 1611 « extraction du noyau, de l'amande d'un fruit » (Cotgr.); 3. 1824 chir. (Nysten). Dér. du rad. du part. passé du lat. class. enucleare (énucléer*); suff. -tion*; cf. lat. médiév. enucleatio « explication » 1300 ds Latham. Fréq. abs. littér. : 2. |