| ÉNERVANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de énerver*. II.− Adj. [Correspond à énerver B] A.− Littér. Qui abat les forces, qui prive d'énergie. Une chaleur énervante (Ac.1835-1932).Une lassitude énervante se répandit en moi (Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 141).L'action dissolvante et énervante des arts, du luxe, de l'industrie, de la civilisation en un mot (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 330). B.− Usuel. Qui excite, qui agace les nerfs : ... durant toute ma vie, excepté à l'âge de Chérubin, j'ai été plus sensible que tout autre à l'énervante sottise, à l'irritante médiocrité des femmes.
Baudelaire, Petits poèmes en prose,1867, p. 191. Prononc. et Orth. : [enε
ʀvɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1878 et 1932. Fréq. abs. littér. : 148. |