| ÉMONDE, subst. fém. SYLVIC. Enlèvement des branches mortes ou inutiles d'un arbre. Synon. émondage.En travaux champêtres, en plantations, en émondes, en tailles d'arbres, etc. (Chênedollé, Journal,1833, p. 147):Exploité par émondes dans les endroits humides et les pâtis [l'aune] donne du rondin et des ramilles pour chauffage.
Baudrillart, Nouv. manuel forestier,1808, p. 171. ♦ Arbre d'émonde. Arbre ayant subi l'émondage, et dont on ne conserve qu'un bouquet de pousses latérales à la cime. Elle se trouvait isolée dans cette morne bâtisse de Bellecour prise entre ses petits champs trop sages, ses arbres d'émonde (La Varende, Man' d'Arc,1939, p. 54). − P. méton., gén. au plur. Branche coupée au cours de l'émondage. On fait des fagots avec les émondes (Ac.1798-1932). Prononc. et Orth. : [emɔ
̃:d]. Ds Ac. 1762-1932 au pluriel. Étymol. et Hist. 1. [1214 lat. médiév. Alençon esmunda « branche émondée » ds Du Cange t. 3, p. 259b]; 1557 esmonde (Poppe, p. 201); 2. [esmont Cotgr. 1611] 1690 « fiente d'oiseau » (Fur.). Déverbal de émonder*. Fréq. abs. littér. : 1. |