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ÉMIETTEMENT, subst. masc.
A.− Action de réduire en miettes, en particules; résultat de cette action. À la rue succédait une large route, blanche, crayeuse, poudreuse, faite de débris, de plâtras, d'émiettements de chaux et de briques (Goncourt, G. Lacerteux,1864, p. 78).Un morceau de chair odorait bon parmi l'émiettement des mottes d'une taupinière (Pergaud, De Goupil,1910, p. 192).
B.− Au fig. Action d'éparpiller, de diviser; résultat de cette action. L'individualisme infécond, cet émiettement d'énergies, cette dispersion de la force publique en faiblesses particulières (Rolland, J.-Chr.,Buisson ard., 1911, p. 1285).J'ai dit ici même l'émiettement des vieux domaines par l'héritage (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 8):
Il m'arrive aujourd'hui, hélas! de me rappeler trop souvent la sentence d'Edgar Poe que le seul bien ou la seule force à désirer dans la vie est la concentration, et presque le seul mal, la dissipation (...) je ressens douloureusement cette sorte de dispersion, d'émiettement que m'infligent les conditions de l'existence à Paris... Valéry, Entretiens avec F. Lefèvre,1926, p. 143.
Prononc. et Orth. : [emjεtmɑ ̃]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1611 « action de réduire en miettes » (Cotgr.); 1875 « action de disperser » (Zola, Faute Abbé Mouret, p. 1489). Dér. de émietter*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 37.