| ÉMEUTIER, IÈRE, subst. Celui, celle qui excite à l'émeute, ou qui y prend part. La foule des émeutiers. Il tomba à bras raccourcis sur une autre vieille émeutière (Gobineau, Nouv. asiat.,1876, p. 160).À Damas, tous nos postes furent attaqués par des bandes d'émeutiers (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 189):Et, après, quand nous avons été émeutiers et bousingots (de cœur, si nous ne l'avons été de fait), qui nous poussait au désir de ces luttes et au besoin de ces émotions?
Sand, Corresp.,t. 2, 1812-76, p. 186. − Emploi adj. Une ville émeutière. Une populace futile, légère, changeante, émeutière (Renan, Apôtres,1866, p. 220). Prononc. et Orth. : [emøtje], fém. [-tjε:ʀ]. Ds Ac. 1878 et 1932 uniquement au masculin. Étymol. et Hist. 1834 (Boiste). Dér. de émeute*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 32. Bbg. Quem. Fichier. |