| ÉJECTION, subst. fém. A.− TECHNOL., usuel. Action d'éjecter, de projeter un objet, un corps, un fluide. Une arme automatique est celle dans laquelle (...) l'extraction et l'éjection de l'étui vidé (...) et la mise de feu (...) s'opèrent automatiquement (Paloque, Artill.,1909, p. 218).Allume-cigare à éjection automatique (Tinard, Automob.,1951, p. 386).L'éjection des particules alpha et des rayons bêta par les corps radioactifs (Leprince-Ringuet, Atomes et hommes,1957, p. 30). − En partic. 1. Vieilli. Action d'évacuer hors du corps. Éjection des matières fécales. Cette possession ravissante? Un frottement du membre, une petite convulsion, une éjection de semence (Michelet, Journal,1820, p. 102).Le calme de la respiration est rarement interrompu par la toux, suivie de l'éjection de mucosités opaques (Bretonneau, Inflamm. tissu muqueux,1826, p. 310). 2. PHONÉT. ,,Processus articulatoire qui tend à expulser l'air contenu dans la glotte par un accolement des cordes vocales et une compression de l'espace glottique`` (Ling. 1972). B.− Au fig., péj., fam. Action d'expulser, de congédier brutalement quelqu'un. L'éjection d'un perturbateur (Lar. Lang. fr.). Prononc. : [eʒ
εksjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 2etiers du xives. « action de chasser quelqu'un » (Bib. hist., Maz. 532, fo111bds Gdf.). Empr. au lat. class.ejectio « action de jeter en dehors » et « expulsion ». Fréq. abs. littér. : 5. |