| ÉGALISATION, subst. fém. Action d'égaliser. A.− [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne des choses] Action de rendre égal quantitativement. Égalisation des lots (Ac.). L'échange pur, c'est-à-dire (...) l'égalisation de l'avantage marginal obtenu et de l'avantage marginal cédé (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 31). Rem. Sens qui n'est plus guère usité pour Ac. 1835, 1878. − SP. [Sans compl. du nom] Action de rendre le score égal à celui de l'adversaire. Varangéville (...) parvient à réduire la marque par Legrand (48e), et à obtenir l'égalisation par l'intermédiaire de J.-J. Haussermann (70e) (L'Est Républicain,19 sept. 1977,p. D).Une balle détournée par un joueur local à la 55eportait le score à 2-1. Il fallut attendre la 80epour voir Peter inscrire le but d'égalisation (L'Est Républicain,19 sept. 1977,p. D). B.− [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne des pers. ou des choses] Action de rendre égal qualitativement, en valeur. Égalisation des conditions (Ac.). L'égalisation des chances. La balance sociale est l'égalisation du fort et du faible (Proudhon, Propriété,1840, p. 171): ... malgré cette égalisation première que tu souhaites, qui fasse chacun partir, avec chances égales, d'un même plan, il se reformera bientôt, selon la différence des aptitudes, des différences de situation; c'est-à-dire : une plèbe souffrante, une aristocratie.
Gide, Thésée,1946, p. 1447. Prononc. et Orth. : [egalizasjɔ
̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Av. 1593 « action d'égaliser » (Amyot, Communes conceptions contre les stoïques, 37 ds Hug.). Dér. du rad. de égaliser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 15. |