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ÉCUSSONNER, verbe trans.
HORTIC. Pratiquer une greffe en (forme d')écusson. C'est moi qui, jadis, écussonnai ces arbres (Crèvecœur, Voyage,t. 3, 1801, p. 309).
Rem. Les dict. gén. des xixeet xxesiècles enregistrent le subst. masc. écussonnoir. Petit couteau dont on se sert pour écussonner.
Prononc. et Orth. : [ekysɔne]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1297 escucené « orné d'un écusson » (Inventaire MS. jocal. Eduardi I, reg. Angl. ds Du Cange, s.v. escuchonetus); à nouv. 1846 adj. (et inf.) écussonné « id. » (Le Moniteur de la mode, 20 févr., 251b ds Quem. DDL t. 16); 2. 1600 arboric. escussonner (O. de Serres, 669 ds Littré); 3. 1859 écussonné « (d'une monnaie) ornée d'un écusson » (Ponson du Terr., v. infra, s.v. écussonné*). Dér. de écusson*; suff. -é*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 6.
DÉR.
Écussonnage, subst. masc.Action d'écussonner; résultat de cette action. L'écussonnage d'été [de la vigne] (...) tout en étant un excellent greffage est d'une exécution difficile (Brunet, Matér. vitic.,1909, p. 60).− [ekysɔna:ʒ]. Ds Ac. 1932. − 1reattest. 1870 arboric. (Lar. 19e); de écussonner, suff. -age*.