| ÉCHAUFFANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de échauffer*. II.− Adjectif A.− Domaine physique 1. Qui procure graduellement de la chaleur. Des corps échauffants (Littré). − P. métaph. Ainsi son jeune amour était pour Dante enfant Un monde au fond de l'âme, un soleil échauffant (Sainte-Beuve, Consol.,1830, p. 246). 2. Spéc., cour., PATHOL. [En parlant d'un inanimé rel. à la nourriture, parfois d'un remède] Qui augmente de façon excessive la chaleur du corps; en partic., qui cause de l'irritation, de l'inflammation ou de la constipation. Nourriture échauffante. Ne prends pas de viande en sauce, Ferdi, c'est échauffant (Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 172). B.− Au fig. Qui intéresse, passionne : Afin de m'oublier, je travaille frénétiquement. Mais le livre que je fais est peu échauffant, de sorte que, de tous les côtés, il y a effort et douleur.
Flaubert, Correspondance,1879, p. 179. Prononc. et Orth. : [eʃofɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Ds Ac. 1798-1932. Fréq. abs. littér. : 74. |