| ÉCHAUDAGE, subst. masc. Action de passer à l'eau chaude; fait de subir les effets d'une source de chaleur. Les effets de l'échaudage ne sont intenses qu'autant qu'on applique une eau très bouillante sur des écorces sèches (Brunet, Matér. vitic.,1909, p. 35).− Spéc. AGRIC. et VITIC. Fait pour les raisins, les céréales d'avoir leur développement arrêté, de se dessécher sous l'action de la chaleur, en particulier celle du soleil. Cf. Levadoux, Vigne, 1961, p. 44.BOUCH. Action de passer à l'eau chaude un animal tué ou certaines parties de son corps pour enlever les poils, les plumes ou débarrasser le tube digestif de ses muqueuses. Cf. Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 60. Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. échaudure. Fait pour un fruit de brunir superficiellement en raison d'une conservation à une température inadéquate. L'échaudure (...) des pommes et des poires (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 110). La plupart des dict. gén. enregistrent également ce subst. mais au sens de « brûlure faite sur la peau par une substance très chaude ». Prononc. : [eʃoda:ʒ]. Étymol. et Hist. 1864 (Littré). Dér. du rad. de échauder*; suff. -age*. |