| ÉBOUEUR, subst. masc. Employé chargé d'enlever les boues et p. ext. les ordures ménagères. Le travail des éboueurs; le passage des éboueurs. Synon. boueux, boueur.La législation suédoise interdisant de placer les sacs sur les trottoirs le jour du ramassage, ce sont les éboueurs qui vont les chercher dans les locaux réservés (Le Système suédois de collecte des ordures ménagèresds Le Moniteur,5 sept. 1977, no35, p. 32).Il se présentait chez les habitants de Metz comme représentant des éboueurs afin, prétendait-il, de faire une collecte pour un camarade du service du nettoiement qui venait de mourir (Est Républicain,18 janv. 1978, p. 9).Rem. 1. À signaler que ce terme n'apparaît pas dans la Convention de la Régie Industrielle Municipale Mixte d'Assainissement de Nancy p. ex., où il est remplacé par ouvrier de la collecte. 2. On rencontre ds la docum. un emploi désignant un appareil utilisé dans la préparation des minerais. Caisse à tombeau... Ces appareils sont plutôt des éboueurs que des laveurs (Ratel, Prépar. mécan. minerais, 1908, p. 280). Lar. encyclop. atteste également le sens suivant : ,,Partie d'un laveur dans laquelle les betteraves sont débarrassées de la terre qu'elles retiennent``. 3. Plusieurs dict. (Lar. 19eSuppl. 1878-Lar. 20eet Rob.) attestent un subst. fém. éboueuse. ,,Balayeuse mécanique pour enlever la boue des rues (peu us.)`` (Lar. 20e). Prononc. : [ebwœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1870 ponts et chaussées « ouvrier chargé d'enlever les boues et les ordures ménagères » (Lar. 19e); 2. 1870 char éboueur (ibid.). Dér. du rad. de ébouer*; suff. -eur2*. |