| ÉBAUCHAGE, subst. masc. TECHNOL. Opération consistant à ébaucher*, à donner une première façon à un objet (cf. ébauche II).Le rachevage (...) a bien moins d'importance pour la réussite de la pièce que l'ébauchage (Al. Brongniart, Arts céram.,1844, p. 158):Le tintamarre de la pompe à feu couvrit ses paroles, et ils entrèrent dans l'atelier des ébauchages. Des hommes, assis à une table étroite, posaient devant eux, sur un disque tournant, une masse de pâte; leur main gauche en raclait l'intérieur, leur droite en caressait la surface, et l'on voyait s'élever des vases, comme des fleurs qui s'épanouissent.
Flaubert, L'Éducation sentimentale,t. 1, 1869, p. 249. Prononc. et Orth. : [eboʃa:ʒ]. Demi-longueur de [o] ds Passy 1914. Étymol. et Hist. 1. 1508-09 esbauchage « 1retaille d'un bloc de pierre » (Compte de dépenses de la construction du château de Gaillon, éd. A. Deville, p. 396 ds IGLF); 2. 1640 id. « 1refaçon donnée à un objet » (Comptes des dépenses de Fontainebleau, éd. J.-J. Guiffrey, p. 77, ibid. : l'esbauchage du cadran de l'orloge de la grande chapelle du château). Dér. de ébaucher*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 1. |