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ÉBAHISSEMENT, subst. masc.
État de celui qui est ébahi, qui s'ébahit; étonnement extrême. Cette légion de demi-fripons qui regardent avec ébahissement ma croix et mon avancement rapide? (Stendhal, L. Leuwen,t. 3, 1835, p. 370).Tartarin (...) leur jette [aux Tyroliens] des poignées de sous, au grand ébahissement des villageois (A. Daudet, Tartarin Alpes,1885, p. 119).L'ébahissement lui coupa le souffle. Il eut, des lèvres, une éloquente moue silencieuse (Courteline, Train 8 h 47,1888, 1repart., 3, p. 33):
... mais comme il n'avait pas prévu ni imaginé que son fils pouvait s'enfuir avec MmeRenaud, il entra, quand il le sut, dans une surprise, dans un ébahissement, dans une pétrification indescriptibles. La lettre lui en tomba des mains, et si les bras avaient pu lui tomber du corps ils auraient suivi la lettre. Flaubert, La 1reÉducation sentimentale,1845, p. 185.
Tenir qqn en ébahissement (cf. Flaubert, Corresp., 1863, p. 318). Rester dans un perpétuel ébahissement (cf. Flaubert, Corresp., 1850, p. 192). Être, devenir touchant d'ébahissement devant qqn (cf. Barrès, Serv. All., 1905, p. 46).
Prononc. et Orth. : [ebaismɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1200 « stupeur, saisissement » [in subito stupere] (Dial. Grég., éd. W. Foerster, 215, 2). Dér. du rad. du part. prés. de ébahir*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 93.