| ZINGUER, verbe trans. A. − BÂT. Revêtir de zinc en feuille. Zinguer une toiture (Rob. 1985). B. − TECHNOL. Recouvrir une pièce de fer ou d'acier d'une mince couche protectrice de zinc, par divers procédés. Pour combattre l'oxydation, on zingue les fils utilisés, ce qui diminue (...) la résistance dans la proportion de 2 à 10 % (Galopin, Lang. mar., 1925, p. 28). Prononc.: [zε
̃ge], (il) zingue [zε
̃:g]. Étymol. et Hist. [1839 d'apr. Bl.-W.3-5] 1. 1842 « garnir, couvrir de zinc en feuille » (Ac. Compl.); 2. 1845 « recouvrir d'une mince couche protectrice de zinc, par galvanisation » (Besch.). Dér. de zinc*; dés. -er. DÉR. Zincage, zingage, subst. masc.a) Bât. Opération consistant à revêtir de zinc un élément de construction; revêtement en zinc. La série de couverture en zinc comprend tous les travaux de zincage, exécutés dans le bâtiment: couverture (...), gouttière et chéneaux, tuyaux de descente (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 4, 1928, p. 51).b) Métall. ,,Procédé métallurgique de traitement du plomb argentifère ayant pour objet de séparer l'argent du plomb par enrichissement et coupellation`` (Bader-Th. 1962). Deux procédés très-remarquables, le pattinsonage et le zingage, permettent de séparer l'argent et d'obtenir des plombs doux marchands (Wurtz, Dict. chim., t. 2, vol. 2, 1876, p. 1104).c) Technol. ,,Procédé de recouvrement des métaux ferreux par une couche métallique de zinc`` (Bader-Th. 1962). Dans le cas de l'immersion continue [du fer dans l'eau de mer], le meilleur moyen de conservation est le zincage ou étamage au zinc (Bourde, Trav. publ., 1929, p. 213).− [zε
̃ka:ʒ], [-ga:ʒ]. − 1resattest. [1838 d'apr. Bl.-W.3-5] a) 1842 zincage, zingage « action de couvrir de zinc » (Ac. Compl.), b) 1845 zincage « galvanisation par le zinc » (Besch.), 1858 zingage « id. » (Chesn. t. 2); de zinguer, suff. -age*. |