| XYLOGRAPHIE, subst. fém. GRAV. ,,Technique de gravure sur bois, en relief, permettant l'impression d'une figure ou d'un texte dont tous les caractères sont gravés sur la plaque et non mobiles`` (Bég. Dessin 1978). J'ai pratiqué aussi les grands bibliophiles, ceux qui recueillent les incunables, les humbles monuments de la xylographie du XVesiècle (A. France, Vie littér., 1890, p. 72).− P. méton. Gravure obtenue par ce procédé. Laboureur a donné, dès 1892, de robustes xylographies, d'une grande hardiesse pour l'époque (Dacier1944, p. 132). Prononc. et Orth.: [ksilɔgʀafi], [gzi-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. a) 1771 « impression de textes et d'illustrations à l'aide de planches de bois gravées en relief » (Trév.); b) 1904 « gravure obtenue par ce procédé » (Nouv. Lar. ill.); 2. 1834 « art de graver sur bois » (Landais). Comp. des élém. xyl(o)-* et -graphie*. DÉR. 1. Xylographe, subst. masc.,grav. Graveur qui pratique la xylographie. Le trait délié et sensible (suivant le moindre tremblement de la main) est quasiment interdit au xylographe (Arts et litt., 1935, p. 28-13).− [ksilɔgʀaf], [gzi-]. V. xyl(o)-. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1resattest. a) 1824 « graveur qui exécute les planches destinées à la xylographie » (Raymond), b) 1935 « imprimé obtenu par xylographie » (Ac.); de xylographie, v. -graphe, -graphie. 2. Xylographique, adj.,grav. Qui concerne la xylographie. Gravure xylographique. Parlez-moi maintenant de la découverte de l'impression xylographique! (Nerval, Filles feu, Appendices, Paris, Champion, t. 1, 1931 [1850], p. 381).− [ksilɔgʀafik], [gzi-]. V. xyl(o)-. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1resattest. a) 1802 « qui se rapporte à la xylographie » (Daunou ds Mém. de l'Institut national des sc. et arts, Sc. morales et pol., t. 4, 1789-1815 [lu le 2 floréal an X], p. 449), b) 1876 livre xylographique (Lar. 19e); de xylographie, suff. -ique*. |