| WALKYRIE, VALKYRIE, subst. fém. A. − MYTH. SCAND. ET GERM., au plur. Déesses secondaires, filles et messagères d'Odin (Wotan), excitant le courage des guerriers dans les batailles et portant ceux qui y avaient péri, dans le Walhalla où elles leur servaient du vin et de l'hydromel. Le vol sauvage des Walkyries aux cris stridents avait passé sur le ciel de la Grèce. Les nuées d'Odin étouffaient la lumière (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 438). − P. métaph. Toutes les Walkyries du vent Sont revenues beugler par les fentes de ma porte (Laforgue, Poés., 1887, p. 30). B. − P. anal., gén. au sing. Femme à l'allure guerrière. Croyez-vous qu'il ne se soit pas déjà consolé avec une autre valkyrie, de la mort de celle-là? (Hugo, Han d'Isl., 1823, p. 26). Prononc. et Orth.: [valkiʀi]. Ac. dep. 1878: walkyrie v. valkyrie; Littré: valkyrie v. walkyrie; Lar. Lang. fr.: valkyrie ou walkyrie; Rob. 1985: walkyrie ,,On a écrit aussi valkyrie``. Villiers de L'I.-A., Corresp., 1870, p. 156: walküre. Étymol. et Hist. 1. 1756 valkyrie (P.-H. Mallet, Monumens de la mythol. et de la poésie des Celtes, Copenhague, p. 159); 1824 walkyrie (Raymond); 2. 1964 « femme de forte stature et d'un tempérament autoritaire » (Rob.). Empr. à l'a. nord.valkyrja, cf. le dan. valkyrie, le suéd. valkyria, l'all. Walküre, de même sens. Fréq. abs. littér.: 15. |