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VOUIVRE, subst. fém.
MYTH., région. (notamment Lorraine, Franche-Comté, Jura). Serpent légendaire, gardien de trésors fabuleux, ou jeune fille accompagnée de serpents, douée de pouvoirs fantastiques. Synon. guivre.En Franche-Comté, en Bourgogne, dans la Lorraine, on nommait vouivres des serpents ailés d'une grandeur prodigieuse qui gardaient les trésors cachés, en attendant que les conteurs et les poètes aient ajouté à leurs attributions celles de veiller sur les princesses captives et enchantées (Dévigne, Légend. de Fr., 1942, p. 18).Derrière la vipère apparut une fille jeune (...). Sur ses cheveux (...) était posée une double torsade en argent, figurant un mince serpent (...). La Vouivre des campagnes jurassiennes, c'est à proprement parler la fille aux serpents (Aymé, Vouivre, 1943, p. 10).
Prononc.: [vwi:vʀ ̥]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 wivre « serpent » (Conte de Floire et Blancheflor, éd. J.-L. Leclanche, 1869); 2emoit. xiiievuivre (Médicinaire liégeois, éd. J. Haust, p. 104, ligne 263); 1636 (Monet, s.v. guivre: Vuivre, serpant volant, eclatant an feu); 1834 vouivre (Boiste: Vouivre, dragon, monstre fantastique), très répandu en Suisse, v. Pierreh., dans le Jura, v. Gdf., s.v. vivre, dans les dial. du Centre (Jaub.) et de l'Est, v. FEW t. 14, p. 487b; 2. 1306 hérald. voivre (Joinville, Vie St Louis, éd. N. L. Corbett, § 217), v. aussi guivre; 1904 vouivre (Nouv. Lar. ill.). Var. de guivre*.