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VOMITOIRE, subst. masc.
A. − ANTIQ. ROMAINE. Large passage qui permettait un accès facile aux différents étages et gradins dans les théâtres et amphithéâtres et qui facilitait la sortie des spectateurs. À Rome, elle [la voûte] est la base même de toute construction utilitaire, et la plupart des formes architectoniques dérivent de sa présence, arches des ponts, vomitoires, couloirs autour des cirques (Faure, Hist. art, 1909, p. 145).
P. anal., littér. Issue, passage pouvant livrer passage à un grand nombre de personnes. Les grands chemins actuels dans des pays infréquentés, serviront seulement à la guerre; vomitoires à l'usage de nouveaux Barbares qui sortant du nord avec l'immense train des armes à feu, viendront inonder des régions favorisées de l'intelligence et du soleil (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 212).La cité se remplit le matin par toutes les gares (...) par tous les vomitoires des chemins de fer souterrains (Morand, Londres, 1933, p. 253).
B. − Passage facilitant la circulation dans un théâtre ou tout autre lieu de spectacle. Souvent, au Lutèce, il passait dans la salle, mais toujours il restait debout dans les vomitoires, les amorces de couloirs (Vialar, Zingari, 1959, p. 321).
Prononc. et Orth.: [vomitwa:ʀ], [vɔ-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1636 « large issue donnant passage aux spectateurs dans l'amphithéâtre » (Monet). Empr. au lat.vomitorium, empl. le plus souvent au plur. vomitoria « portes de l'amphithéâtre conduisant aux gradins et offrant un dégagement à la foule ». Cf. l'adj. vomitoire « qui provoque le vomissement » (1549, Est.), empr. au lat. vomitorius, de même sens, dér. de vomitum, supin de vomire (vomir*). Fréq. abs. littér.: 13.