| VLAN, onomat. et subst. masc. I. − Onomat. [Onomat. qui imite ou accompagne un bruit fort et sec, un coup subit (coup de poing, gifle) ou encore une action faite avec vivacité] Vlan! attrape ça! Et vlan, dans vos côtes, une bourrade vraiment fraternelle (L. Febvre, Face au vent, [1946] ds Combats, 1953, p. 40). − Vling! vlan! Je l'ai aperçue qui entrait dans une chambre; la clef était à l'extérieur; alors, vling! vlan! deux tours! (Feydeau, Dame Maxim's, 1914, II, 8, p. 46). II. − Subst. masc., arg., vx. ,,Élégance voyante, tapageuse`` (Esn. 1966). Avoir du vlan (Esn. 1966). − Empl. adj. inv. Chic. Milieu vlan; soirées très vlan (Esn. 1966). Prononc. et Orth.: [vlɑ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. I. 1803 onomat. rendant un bruit fort et subit (Servière, Désaugiers, Henrion, Manon la Ravaudeuse, pp. 14-15 ds Quem. DDL t. 18, s.v. pan!). II. 1867 subst. « élégance affichée » avoir du vlan (Figaro, nov. d'apr. Guérin); 1883 v'lan (Le Triboulet, 27 mai, p. 4b ds Quem. DDL t. 17, s.v. pschutt); 1883 adj. « chic » soirées très vlan (arg. mondain d'apr. Esn.). Onomat. évoquant un bruit et un mouvement, v. Baldinger Etymol. 1 1988, pp. 321-322. Bbg. Quem. DDL t. 17, 18. |