| VITRERIE, subst. fém. A. − Activité artisanale ou industrielle qui consiste à fabriquer et à poser des vitres; commerce du vitrier. Travailler dans la vitrerie. La fourniture et la pose des verres coulés sont du domaine de l'entrepreneur de vitrerie (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 6, 1930, p. 101). − P. méton. Marchandise qui est l'objet de ce commerce. (Dict. xixeet xxes.). Acheter de la vitrerie (Lar. 19e). B. − 1. Action de vitrer; résultat de cette action. Travaux de vitrerie. Le verre demi-double (...) est employé (...) pour la vitrerie des combles et châssis de toit (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 6, 1930, p. 99). 2. Ensemble des vitres qui garnissent une demeure, un édifice public ou religieux. La ferrure qui soutient la riche vitrerie peinte dont se décorent les roses [gothiques] se combine avec la pierre découpée pour consolider le verre (Lenoir, Archit. monast., 1856, p. 221).J'ai plaisir à y retrouver la vieille maison de Sir Paul Pindar, − un ambassadeur en retraite, contemporain de Shakespeare, − avec sa façade de chêne sculpté et sa vitrerie à réseaux de plomb, si caractéristiques du Londres d'avant l'incendie (Morand, Londres, 1933, p. 162). Prononc. et Orth.: [vitʀ
ə
ʀi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1338 « art, fabrication des vitres » (Delisle, Actes normands de la Chambre des comptes, 171); b) 1508 « ensemble de vitres » (Deville, Compte du château de Gaillon, p. 266); c) 1835 « marchandises que vend le vitrier » (Ac.). Dér. de vitre*; suff. -erie*. |