| VITALISME, subst. masc. BIOL., PHILOS. Doctrine de l'école de Montpellier (développée au xviiies. par Bordeu et Barthez) d'après laquelle il existe dans tout individu un principe vital gouvernant les phénomènes de la vie distinct de l'âme et de la matière; p. ext. (p. oppos. à mécanisme), doctrine selon laquelle les phénomènes de la vie sont irréductibles aux phénomènes physico-chimiques et manifestent une force vitale irréductible aux forces de la matière inerte (d'apr. Lal. 1968). Il doit y avoir au fond de toutes les explications physico-chimiques normales ou pathologiques, un phénomène vital spécial. C'est là le vrai vitalisme inductif qui doit servir de base à la physiologie et à la pathologie... C'est la force vitale médicatrice (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p. 283).Prononc. et Orth.: [vitalism̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1775 « doctrine de l'École de Montpellier » (Barthez, Nouveaux éléments de la science de l'homme d'apr. Lal. 1968); 1781, v. animisme. Dér. de vital*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 56. |