| VIOLIER, subst. masc. BOT. [N. usuel de diverses variétés de giroflées et matthioles] Les marches étoient déja couvertes de mousse, le violier jaune croissoit entre leurs pierres déjointes et tremblantes (Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 447).Prononc. et Orth.: [vjɔlje]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1361 viollier « fleur (violette ou giroflée?) ou ensemble de fleurs (ici, dans une représentation brodée) » (Arch. P 13591, pièce 633 ds Gdf.); ca 1370 « giroflée (ou violette?) » (Froissart, L'Espinette amoureuse, éd. A. Fournier, 2eéd., vers 35 et vers 3383); ca 1370 « bouquet, ensemble de plants de fleurs (giroflées ou violettes?) » (Id., ibid., vers 3517); 1600 « giroflée » (O. de Serres, Théâtre d'agric., p. 572); 1611 violier des murailles « giroflée jaune des murailles » (Cotgr.). Dér. de l'a. fr. viole désignant la violette* (suff. -ier*) à cause du parfum de violette de la giroflée jaune (Roll. Flore t. 1, p. 216) cf. aussi a. prov. violaria (xives., Fragment de recettes médicales en langue d'oc ds Romania t. 12, p. 101). |