| VINYLE, subst. masc. CHIM. ,,Radical monovalent non saturé (CH2=CH-)`` (Uv.-Chapman 1956). − Chlorure de vinyle. Gaz incolore préparé à partir de l'acétylène, susceptible de subir une polymérisation sous l'action de la lumière ou de divers catalyseurs, utilisé dans l'industrie des matières plastiques, en synthèse organique ou comme agent réfrigérant (CH2=CHCl) (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). Une étude faite par Marvel sur la copolymérisation du chlorure de vinyle et de l'acétate de vinyle (Champetier, Chim. macromol., 1957, p. 72). − En appos. Disque vinyle et p. ell., vinyle. Disque phonographique fabriqué avec ce composé. Les « petits dieux » de Wall Street (...) vont, privés de la « gratification instantanée » que leur procurait leur richesse, (...) voter démocrate, changer de métier (...) voire dépoussiérer les vieux vinyles de Bob Dylan (les bons, ceux d'avant son krach à moto) (Le Nouvel Observateur, 6 nov. 1987, p. 73, col. 1). REM. Vinylite, subst. fém.,chim. Mélange de chlorure de vinyle et d'acétate de vinyle diversement polymérisés, fournissant la matière première des disques phonographes (d'apr. Mus. 1976). De nos jours, en 1962, le support de vinylite est si fin et les procédés d'enregistrement et de reproduction si précis que nos disques représentent véritablement un double du monde sonore réel (Disque Fr., 1963, p. 14). Prononc.: [vinil]. Étymol. et Hist. 1876 (Lar. 19e, s.v. vinyl-triéthyl-phosphonium: groupe vinyle ou ethéryle). Formé du lat. vinum « vin » (v. ce mot) et du suff. -yle*; en angl. vinyl est att. dep. 1863 (v. NED). DÉR. Vinylique, adj.,chim. [En parlant d'une substance] Qui contient le groupement vinyle (d'apr. Duval 1959). Alcool, dérivé, éther vinylique. Le rebouchage (...). Utiliser pour l'exécuter un enduit vinylique ou du plâtre (Bonnel-Tassan1966, p. 149).− [vinilik]. − 1reattest. 1876 (Lar. 19e, s.v. vinyl-toluidine : dérivé vinylique); de vinyle, suff. -ique*. |