| VERGETURE, subst. fém. A. − Littér. Fine marque rougeâtre, violacée laissée sur la peau par des coups de verge, de fouet, etc. (Dict. xixeet xxes.). B. − PATHOL., gén. au plur. Atrophie cutanée de formes diverses (saillante, plane ou déprimée), molle et dépressible, due à la disparition partielle du réseau élastique de la peau, accompagnée d'atrophie des faisceaux conjonctifs du derme (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). Les vergetures de la peau (...) sont dans une large mesure l'effet mécanique de la surdistension chez les obèses, comme chez les femmes enceintes (Le Gendre dsNouv. Traité Méd. fasc. 71924, p. 312). Prononc. et Orth.: [vε
ʀ
ʒ
əty:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1767 « petite raie rougeâtre qui survient quelquefois après une forte distension de la peau » (J. de Méd., Chir. et Pharm., t. 27, p. 528); 2. 1830 « marques que laisse sur certaines parties du corps, l'application de liens plus ou moins serrés » (Encyclop. méthod. Méd. t. 13). Dér. de vergeté*; suff. -ure*. |