| VELTE, subst. fém. A. − MÉTROLOGIE 1. Ancienne mesure de capacité, de valeur variable (huit pintes environ à Paris, soit de sept à huit litres) et utilisée principalement pour les spiritueux. Une velte d'eau-de-vie (Ac. 1798-1878). Il lui laissa (...) le soin de veiller à la rentrée du vin au chai, de marquer sur les tonneaux à la craie le nombre de veltes versées dedans (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 103). 2. Instrument, règle graduée servant à évaluer la capacité des futailles. (Dict. xixeet xxes.). B. − Récipient métallique utilisé dans les régions vinicoles et de contenance variable (de vingt à cent litres). (Dict. xxes.). Prononc. et Orth.: [vεlt]. Homon. veld. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1679 « mesure de capacité pour le vin » (Savary, Le Parfait négociant, 2, 133 ds FEW t. 17, p. 428a); 2. 1723 « instrument pour jauger les tonneaux » (Savary); 3. 1904 « récipient en tôle étamée ou en fer-blanc, que l'on emploie dans les caves de certaines régions vinicoles » (Nouv. Lar. ill.). Empr. au néerl.viertel ou à l'all. Viertel « quart (mesure de capacité) ». Voir FEW, loc. cit. Bbg. Bugge (S.). Étymol. fr. et rom. Romania. 1874, t. 3, pp. 159-160. − Colomb. 1952/53, pp. 553-554. |