| VARAPPE, subst. fém. ALPINISME A. − Vieilli. Couloir rocheux. L'ouvrage [Le Salève] est divisé en dix chapitres, consacrés successivement à l'orographie, à la géologie, à la littérature, à l'histoire, à la faune, à la flore et aux varapes désormais fameuses du Salève (R. alpine, no10, oct. 1899, p. 298 ds Quem. DDL t. 27). B. − Escalade de parois abruptes, de couloirs rocheux. Innombrables sont ceux qui ont fait au Riffelhorn leurs écoles de varappe, qu'ils aient pris le sentier râpé par les clous qui s'élève du lac, ou le couloir du Matterhorn (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 162). ♦ Faire de la varappe. ,,Pratiquer les techniques de l'escalade de rocher`` (Petiot 1982). REM. Varappeur, -euse, subst.Alpiniste qui fait de la varappe. Un éboulement s'est produit dans les rochers de F., lieu fréquenté par les amateurs d'alpinisme. Deux varappeurs ont été écrasés par un rocher (Le Monde, 2 nov. 1966ds Gilb. 1971). Prononc.: [vaʀap]. Étymol. et Hist. 1. 1876 « réunion de jeunes ascensionnistes qui, les premiers, descendirent le ravin de la Varappe » (Au Foyer Romand, 1899, p. 184); 2. 1883 « couloir rocheux » (L'Écho des Alpes, p. 248); 3. 1896 « escalade de rocher » (ibid., nov. ds R. alpine, no2, févr. 1897, p. 58 ds Quem. DDL t. 27). Empl. comme nom commun de Varappe, nom d'un couloir rocheux du mont Salève, près de Genève. DÉR. Varapper, verbe intrans.Pratiquer l'escalade de rocher, faire de la varappe. Un couloir-cheminée. Nous y varappons (R. Blanchet, Au bout d'un fil, 1937ds Petiot 1982).− [vaʀape], (il) varappe [-ʀap]. − 1reattest. 1898 (Pt Rob. 1967); de varappe, dés. -er. BBG. − Gebhardt (K.). Les Francoprovençalismes de la lang. fr. R. Ling. rom. 1974, t. 38, p. 192 (et s.v. varapper). − Quem. DDL t. 27 (et s.v. varapper). |