| VAINEMENT, adv. Sans succès, inutilement. J'ai cherché, mais vainement, parmi tous ces vendeurs de livres modernes, quelques restes de l'ancienne librairie liégeoise, autrefois si populaire (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 283).L'histoire ici ne pèse plus. Je suis le premier homme. Vainement on voudrait remonter au temps où ce sable était roche; aussitôt la roche et le sable répondent par ce contraste de tout temps; et l'eau devant nous, allant et revenant, explique assez, par ce qui est, ce qui fut et ce qui sera (Alain, Propos, 1928, p. 794).Prononc. et Orth.: [vε
̃nmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. « de manière vaine, frivole » (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 146, 12: Cil mismes ki seculerment ont vescuit et vainement); 2. fin xiiies. [ms.] « inutilement, pour rien » (Psautier, fol. 49 ds Littré: Veinement est troblez chacuns om [XXXVIII, 7: vanitas est et concitatur]). Dér. de vain*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 1 702. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 925, b) 2 071; xxes.: a) 2 876, b) 1 901. |