| TÉPIDE, adj. Vx ou littér. Tiède. Humidité tépide. Le 17 mai [à Toulon]. À trois heures et quart sur la plage à humer l'air tépide du matin (Stendhal, Mém. touriste, t. 3, 1838, p. 238).Les forts (...) que, par les soirs de lune, ils avaient vu danser auprès des cases, alors que la nuit supprime les horizons tépides (Maran, Batouala, 1921, p. 83).Au fig., rare. Banal, commun. Durtal, en regardant cette salle à manger si tépide et si seule, et en se rappelant les extraordinaires conversations qui s'étaient tenues dans cette tour (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 187).Prononc.: [tepid]. Étymol. et Hist. 1530 [éd.] « tiède » chault, tepide (J. Bouchet, Noble dame, fo48 vods Gdf.); 1546 [éd.] fig. ma langue lente et tepide (Jeh. de Gaigny, Serm. de Guerricus, fo133 ro, ibid.). Empr. au lat. d'époque impérialetepidus « id. ». |