| TÉLÉTYPE, subst. masc. A. − TECHN. D'INFORM. Marque de téléimprimeur déposée par la compagnie Télétype. Cours de Bourse, résultats de courses communiqués par télétype. Un service installé à Washington (...) établit deux fois par jour des cartes de prévision concernant les isobares et les fronts (...) et les communique très rapidement (télétypes (...)) aux services de prévision existant aux États-Unis (Maurain, Météor., 1950, p. 181). B. − INFORMAT. Terminal léger connecté à un ordinateur, constitué d'une machine à écrire souvent dotée d'un lecteur-perforateur de ruban (d'apr. Lilen-Morvan 1976). Les laboratoires Bell conçurent et construisirent la machine (...). On l'appela calculateur complexe (...). Deux étages plus loin, de jeunes calculatrices étaient à leur bureau dans une autre salle où l'un des télétypes de la machine était disposé. Quand elles le désiraient, elles pouvaient dactylographier sur le télétype les nombres à multiplier et à diviser: quelques secondes plus tard, la réponse revenait (Berkeley, Cerveaux géants, 1957, p. 148). Rem. ,,Le terme « télétype » est une marque de fabrique, à proscrire dans le sens général de téléimprimeur`` (Arrêté du 27 avr. 1982 ds Néol. off. 1988, p. 156). Prononc.: [teletip]. Étymol. et Hist. 1905 (Almanach Hachette pour 1906, p. 249: L'année scientifique. 1904. Octobre. M. Casevitz invente un télétype, nouveau télégraphe imprimant, asynchrone et indéréglable). Comp. de l'élém. télé-1* et de type*; cf. télétypographe de même sens (1903, R. gén. des sc., t. 14, p. 790). Télétype a été déposé comme nom de marque par la Société Edouard Belin en 1925. Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 380. |