| TROUILLE1, subst. fém. Arg., vieilli. Femme corpulente, malpropre; fille ou femme dévergondée, de mœurs légères. Jésus-Christ, qui gueulait contre elle [sa fille] du matin au soir, ne pouvait lui adresser la parole, sans ajouter: « Attends, attends! je vas te régaler, sale trouille! » (Zola, Terre, 1887, p. 46).C'était une grosse trouille, de quarante ans environ, molle et mafflue (Richepin, Truandailles, 1891, p. 219).Prononc.: [tʀuj]. Étymol. et Hist. 1808 grosse trouille « femme d'une corpulence peu gracieuse » (Hautel); 1856 « femme de mauvaise vie » (Du Bois, Gloss. du pat. norm.). V. trouille2, avec peut-être infl. de truie* (v. FEW t. 13, 2, p. 40b et 43b, note 9). |