| TRENAIL, subst. masc. CH. DE FER. ,,Cheville en bois dur (chêne) qui était vissée dans une traverse en bois tendre (pin) et qui possédait une lumière centrale dans laquelle on vissait le tirefond ou l'on enfonçait le clou`` (La Vie du Rail, févr. 1988, p. 49). Des trenails ou chevilles en bois (J. des Ch. de Fer, 8 avr. 1843, p. 476, col. 1).Le mode de fixation (moderne) du rail sur une traverse en bois dur (...) permet d'éviter l'usage du trénail, cheville de bois utilisée autrefois pour améliorer la tenue de la voie (La Vie du Rail, loc. cit.).Prononc. et Orth.: [tʀ
ənaj]. La Vie du Rail, loc. cit.: trénail. Plur. des trenails. Étymol. et Hist. 1843 (J. des Ch. de Fer, loc. cit.). Empr. à l'angl.treenail, trenail, comp. de nail « clou » et de tree « arbre, poutre », att. dep. 1295 ds NED et désignant une cheville de bois dur destinée essentiellement à l'assemblage de poutres, en partic. dans les constructions devant résister aux effets de l'eau. Bbg. Bonn. 1920, p. 160. |