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TRAPPISTE, subst.
A. − RELIG. CATH. Moine cloîtré appartenant à l'ordre cistercien de la stricte observance et vivant dans le silence, la prière et le travail manuel. Abbaye, monastère de trappistes; règle de trappistes. Son ordinaire [de l'évêque] ne se composait guère que de légumes cuits dans l'eau et de soupe à l'huile. Aussi disait-on dans la ville: Quand l'évêque ne fait pas chère de curé, il fait chère de trappiste (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 27).Vaton confia à Augustin qu'il lui était bien inutile de continuer son baccalauréat, parce qu'il allait se faire trappiste (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 91).
Empl. adj. Monastère trappiste. Lucien note lui-même qu'il craignit de voir la vie trappiste trop éloignée de toute idée de culture littéraire (M. Carrouges, Le Père Jacques, 1988, p. 105).
B. −
1. Subst. masc. Trappiste de + nom d'une abbaye.Fromage à pâte pressée, proche du port-salut et fabriqué dans les trappes. Le trappiste de Belval, originaire de Picardie, est à pâte pressée non cuite, sous une croûte lavée, lisse, jaune paille à grisâtre; souple et ferme, jaune ivoire, sa pâte a une saveur douce (CourtineGastr.1984).
2. Subst. fém., BRASS. Bière forte, caractérisée par l'ajout de sucre candi en chaudière, fabriquée par des moines trappistes. Sa production [du monastère de Saint-Sixtus en Belgique] est limitée à une trappiste artisanale mise en bouteille sans étiquette et identifiable par sa capsule (M. Jackson, Guide internat. des bières, trad. par M. Gocar, 1987, p. 84).
Prononc. et Orth.: [tʀapist]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1796 subst., relig. (Dupuis, Orig. cultes, p. 528); 2. 1845 adj. (Besch.). Dér. du nom de l'abbaye de la Trappe (V. trappe2); suff. -iste*. Fréq. abs. littér.: 121.