| TRANSLATEUR, subst. masc. A. − [Désigne une pers.] 1. Vx. Celui qui translate, qui traduit. Synon. traducteur.Baïf, le plus infatigable translateur en vers (Sainte-Beuve, Portr. littér., t. 3, 1847, p. 72). − P. anal., en appos. Célestin Nauteuil et Mouilleron furent les deux grands artistes translateurs de la lithographie (Chelet, Lithogr., 1933, p. 300). 2. JEUX. Celui qui déplace la mise. V. poussette B 1 b ex. de Jeux et sports. B. − [Désigne un appareil] 1. INFORMAT. ,,Transformateur d'interprétation`` (Électron. 1963-64). Un translateur peut convertir un code en un autre code. Il peut recevoir une information sous une forme, et la retransmettre sous une autre forme. Dans un calculateur, le code de programmation est transformé par un translateur en un code assimilable par la machine (Électron.1963-64). 2. TECHNOL. ,,Appareil de manutention permettant de déplacer les objets sur le côté`` (Peyroux Techn. Métiers 1985). 3. TÉLÉCOMM., subst. masc. ou adj. [Dans la transmission télégraphique] Translateur ou appareil translateur. Synon. de relais2.En fait, il faut que la translation se fasse dans les deux sens, le translateur est donc double et monté suivant la figure. Un appareil translateur se compose donc de deux relais disposés sur le même socle et reliés électriquement entre eux (A. Leclerc, Télégr. et téléph., 1924, p. 133). Prononc. et Orth.: [tʀ
ɑ
̃slatœ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. Déb. xiiies. « traducteur » (Li Epistle Saint Bernard a Mont Deu, ms. Verdun 72, fo131 rods Gdf. Compl.); 2. 1904 « appareil de translation » (Nouv. Lar. ill.). Empr. au lat.translator « qui transporte ailleurs », en lat. tardif « traducteur ». Bbg. Gohin 1903, p. 309. − Quem. DDL t. 26. |