| TRACER, verbe I. − Empl. trans. A. − Vx. Suivre à la trace (des animaux); poursuivre (quelqu'un). Tracer le gibier. L'ouvrier auquel on proposa l'exécution de ces chausse-trapes (...) prévint la police. On eut bientôt tracé ces gens-là, si bien qu'on les prit sur le fait (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 228). B. − 1. a) Ouvrir une voie, frayer un chemin. Rien n'est plus ravissant à suivre que ce chemin, qui a l'air d'être tracé à travers une forêt vierge d'Amérique, tant il est obstrué de feuillages et de fleurs (Gautier, Tra los montes, 1843, p. 234).Pour mettre fin à un procès, le tribunal ordonna de tracer un chemin entre deux parcelles (Meynier, Paysages agraires, 1958, p. 122). − [P. méton. du suj.] La faux traçait une avenue, et la serpe épointait les ronces, au bord de la grande prairie (R. Bazin, Blé, 1907, p. 210). − Empl. pronom. passif. Un nouveau chemin se trace, tandis que l'ancien se cache sous les ronces et les branchages (Meynier, Paysages agraires, 1958, p. 123). b) Au fig. Tracer le chemin, la voie (à qqn/qqc.). Indiquer à quelqu'un la route à suivre, lui donner l'exemple. Ce n'est pas tout d'accepter les futures idées, il faut les aider à faire leur chemin, il faut le leur tracer en se servant de la hache (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 97).Sur ces terres immenses dont Dostoievski a ouvert l'accès, Kafka a tracé une voie, une seule voie étroite et longue, il a poussé dans une seule direction et il est allé jusqu'au bout (Sarraute, Ère soupçon, 1956, p. 24). 2. [Le compl. d'obj. désigne une ligne] Tirer, mener dans une certaine direction en marquant une trace sur une surface, sur un support. Pour assurer cette verticalité, tracer au préalable au crayon sur le mur des lignes verticales qui serviront de guides (Bonnel-Tassan1966). SYNT. Tracer une circonférence, une courbe, une droite; tracer un diagramme, un graphique, une hyperbole, une parabole, une sinusoïde; tracer des cintres; tracer au compas, au cordeau, à l'équerre, à la règle; tracer un trait, la perpendiculaire à une droite. − P. anal. Un coup de feu vient de retentir à côté de nous, traçant un court et brusque trait phosphorescent (Barbusse, Feu, 1916, p. 245).Ces phénomènes (...) dépendent de la façon dont le conducteur « coupe les courbes magnétiques (...) qui seraient tracées par la limaille de fer, ou qui seraient tangentes à une très petite aiguille aimantée » (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 219). − Au fig. Tracer une ligne de démarcation, des limites; tracer une frontière (entre deux notions, deux champs de connaissance). La/les établir. La langue littéraire dépasse de toutes parts les limites que semble lui tracer la littérature (Sauss.1916, p. 41).Il est assez difficile de tracer ici une démarcation nette entre danse et théâtre (Cuisinier, Danse sacrée, 1951, p. 53). 3. En partic. [Le compl. d'obj. désigne une figure; le compl. de lieu une surface de papier, de tissu,...] a) Tracer qqc.Former quelque chose, en exécuter le dessin. Synon. dessiner, esquisser, représenter.Tracer un triangle, une croix, une épure, une esquisse, un canevas, une silhouette, une carte; tracer une composition (en peinture), des profils; tracer au canif, au tire-ligne. Rubens trace la première idée de son sujet avec son pinceau, comme Raphaël ou Poussin avec leur plume ou leur crayon (Delacroix, Journal, 1857, p. 36).La gravure est l'art de tracer par incision, à la surface d'une matière quelconque, des caractères, des ornements ou des figures (Dacier1944, p. 5). − [P. méton. du suj.] Les lignes qui tracent le contour du corps (...) ont une valeur par elles-mêmes (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 333). − P. anal. L'enfant saignait de profondes égratignures qui traçaient à ses flancs, ses cuisses, ses genoux et autour de son front comme un noir entrelacs de lierre ou d'hyacinthe (Maurras, Chemin Paradis, 1894, p. 103).[La danseuse] trace des roses, des entrelacs, des étoiles de mouvement, et de magiques enceintes (Valéry, Eupalinos, 1923, p. 28). − Empl. pronom. passif. Ordinairement, les maisons se groupaient autour de l'enceinte de l'abbaye, les rues se traçaient sans un plan bien arrêté (Lenoir, Archit. monast., 1852, pp. 18-19). − Au fig. Tracer à qqn un plan, une ligne de conduite. Je ne suis pas préoccupé avant tout de sauver la société et à bien voir je ne suis pas préoccupé du tout de tracer une règle de conduite morale aux hommes (Barrès, Cahiers, t. 9, 1911, p. 24). ♦ En partic. Synon. de fixer, imposer.La loi trace (une procédure). En France, le statut des banques populaires a été tracé par la loi du 13 mars 1917 (Baudhuin, Crédit et banque, 1945, p. 224).La tâche d'administration s'insère dans les cadres que lui tracent les directives gouvernementales (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 4). b) P. anal. Découper, détacher. Des murs d'un grand palais, dont l'entablement orné de palmettes traçait sa longue ligne droite sur le ciel enflammé, sortait comme un vague murmure de musique (Gautier, Rom. momie, 1858, p. 192). 4. Marquer sur le terrain l'emplacement d'un bâtiment, d'une voie par des lignes, des jalons. Tracer un alignement, les fondations d'un édifice; tracer un boulevard. Un géomètre municipal n'hésitera pas à tracer une rue qui privera de soleil des milliers de logis (Le Corbusier, Charte Ath., 1957, p. 19). − ARCHIT. Tracer en grand. ,,Tracer sur une surface plane, le plus souvent sur une aire en plâtre, les détails et profils, grandeur d'exécution, suivant lesquels les pierres doivent être taillées et appareillées`` (Adeline, Lex. termes art, 1884). Tracer sur le terrain. ,,Indiquer sur le terrain, à l'aide de piquets ou de tracés sur des objets fixes, l'emplacement et les dimensions d'une construction`` (Adeline, Lex. termes art, 1884). ♦ ARCHIT. MAR. Salle à tracer. Salle au parquet parfaitement lisse sur lequel sont dessinées en vraie grandeur les différentes pièces de construction de la coque (d'apr. Lar. encyclop.). 5. Synon. de creuser.Tracer un sillon (dans un champ), une saignée (dans un sol, une roche). Les rivières principales ont tracé indifféremment leur lit à travers les formations diverses, dures ou tendres, qu'elles rencontraient (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 111).L'appareil d'utilisation (...) se compose d'un réservoir, relié à des tuyaux souples, terminés chacun par une dent qui trace dans le sol des sillons de 10 à 15 cm de profondeur (Industr. fr. engrais chim., 1954, p. 35). − Loc. fig. Tracer son sillon*. 6. a) Former par les traits, les signes de l'écriture; écrire. Comme les amoureux ont la rage d'écrire, il prit une plume et traça un billet qu'il remit à son groom (Ponson du Terr., Rocambole, t. 4, 1859, p. 54).Daru ouvrit son tiroir, tira (...) le porte-plume de bois rouge avec la plume sergent-major qui lui servait à tracer les modèles d'écriture et il signa (Camus, Exil et Roy., 1957, p. 1614). SYNT. Tracer des caractères, des jambages, des lettres; mots tracés d'une grosse, d'une grande écriture, d'une écriture inégale; nom tracé d'une encre pâlie, noire; tracer un mot en gros caractères, en (grandes, petites) capitales, en minuscules; tracer au pochoir; quelques lignes tracées à la hâte, à la main, à la plume; tracer au crayon, à la craie, en noir, en rouge; tracer en marge (d'un cahier); tracer l'alphabet, des chiffres; tracer d'une main tremblante. − [P. méton. du suj.] L'amour aime à tracer les serments sur le sable; Un coup de vent répond de sa fidélité (Desb.-Valm., Idylles, 1833, p. 21). − P. anal. Tracer (de la musique) sur une/des portée(s). Verdi (...) aurait été incapable d'écrire ce qu'il ne sentait pas. C'est son âme qui parle le langage qu'il trace sur les portées (Dumesnil, Hist. théâtre lyr., 1953, p. 164). b) P. anal. Décrire, dresser. Tracer un tableau (de qqc.), l'histoire, l'historique (de qqc.); tracer des maximes morales; tracer le modèle (du parfait gentleman, du guerrier...); les portraits tracés par La Bruyère; des caractères tracés avec vérité. Le librettiste trace a priori (...) un canevas dramatique (P. Lalo, Mus., 1899, p. 20): La base en est une prévision des effectifs dont tenaient lieu jusqu'alors des négociations ministérielles dispersées avec le ministère des Finances, de manière à tracer les besoins de recrutement.
Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 246. − Faire connaître par le langage (parlé). Madame a raison, monsieur! et, puisqu'elle s'est chargée de vous tracer le fond du sujet, je me chargerai, moi, de vous indiquer les détails (Dumas père, Antony, 1831, iv, 6, p. 212).Tout le temps qu'il est là, elle lui trace à haute voix tout ce qu'elle aimerait qu'il fasse pour elle après-midi (Giono, Gds chemins, 1951, p. 205). c) P. ext. Établir. [Le chef d'équipe] saura tracer les cadres d'une enquête, poser correctement les questions, indiquer précisément les sources d'information (L. Febvre, Vers une autre hist., [1949] ds Combats, 1953, p. 427). − Empl. pronom. réfl. Je le vois (...) ouvrant son tiroir, y ensevelissant son manuscrit, et se mettant à sa table pour se tracer un « nouvel ordre systématique d'études, qui lui saisisse l'esprit comme un engrenage » (Bourget, Crit. et doctr., 1912, p. 22). 7. Spécialement a) BÂT. ,,Marquer par des lignes les coupes à faire sur une pièce de bois ou un bloc de pierre`` (Chabat 1881). b) MÉCAN. ,,Reporter sur une pièce mécanique les lignes du dessin qui la représente`` (Lar. encyclop.). c) MINÉR. ,,Reconnaître ou découper (par des galeries) un gisement en vue de son exploitation`` (GDEL). d) RELIURE. ,,Faire une trace en vue de la dorure`` (GDEL). e) TRAV. D'AIGUILLE
α) BROD. Tracer un motif. Jalonner avec des points d'aiguille le dessin, le contour d'un motif. Tracer des fleurs sur un canevas, un napperon. Il faut (...) avoir vu les vagues pots de fleurs tracés en tapisserie par nos aïeules sur les fauteuils Louis XIII (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 788).
β) COUT. Tracer un patron. Dessiner les contours d'un patron. Nous vous avons expédié une roulette à aiguilles, pour relever les patrons: elle sert à cet usage et plus fréquemment encore à tracer le patron de grandeur naturelle sur l'étoffe (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 742). II. − Empl. intrans. A. − 1. MAR. Aller vite (parce qu'on fait une forte trace, un grand sillage). Ça trace! Nous traçons comme un torpilleur (Merrien1958). 2. SKI. [Corresp. à trace I A 4] ,,Faire la trace`` (Petiot 1982). Les guêtres sont indispensables lorsque le skieur est appelé à « tracer » dans la neige poudreuse (Franco,Le Ski,1967,ds Petiot 1982). 3. Pop. Marcher vite, filer. Ce qu'il trace! (Caput 1969). Sa voiture trace drôlement (GDEL). − Empl. pronom. ♦ Partir, s'en aller. Synon. pop. se trisser.Se tracer au bout du monde. [Le Nantais] comme à regret, se dirigea vers la lourde. Avant de se tracer, il lança: − Au revoir, m'man (Le Breton, Razzia, 1954, p. 12). ♦ Tomber. Les bas noirs (...) montaient haut sur les cuisses (...) Des jarretières roses les empêchaient de se tracer (Le Breton, Rififi, 1953, p. 51).Sortir. Un gargouillis se traça de la bouche du Bic [éventré] (Le Breton, Rififi, 1953, p. 228). B. − Spécialement 1. [Le suj. désigne un animal] Creuser un passage sous terre (d'apr. Guérin 1892). 2. BOT. [Corresp. à traçant II B 1] Avancer entre deux terres, pousser des racines auprès de la surface du sol. J'allai m'asseoir à l'écart, sur une racine qui traçait au bord du ruisseau (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 302). 3. BROD., au passif. [Corresp. à trace B 7] Être orné, en lignes parallèles, soit de fines piqûres, soit de filets de passementerie en or ou en argent (comme à l'époque de Henri II) (d'apr. GDEL). 4. TECHNOL. Se servir du traceret (d'apr. GDEL). REM. 1. Trace-lettres, subst.masc.,,Instrument permettant de tracer les lettres, chiffres et signes, en suivant la découpe de ceux-ci, évidée dans un élément en plastique`` (Bég. Dessin 1978). Synon. normographe (s.v. normo- C). 2. Trace-lignes, subst. masc.Instrument permettant de tracer des lignes parallèles. Le dessinateur lithographe doit avoir (...) un trace-lignes (...) pour obtenir l'écartement uniforme des lignes à tracer (Villon, Dessin. et impr. lithogr., 1932, p. 87). Prononc. et Orth.: [tʀase], (il) trace [tʀas]. Att. ds Ac. de p. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1remoit. xiies. « chercher à suivre à la trace » (Psautier d'Oxford, 138, 2 ds T.-L.); spéc. 1176 « traquer des animaux » (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 6345); 2. 1439 « passer un trait sur, biffer » (23 oct., Cart. de Flines, DCCCXLVII, Hautcœur ds Gdf.); 3. 1552 « marquer un chemin, en faisant une trace » (Ronsard, Les Amours, éd. P. Laumonier ds
Œuvres compl., t. 4, p. 172: Ja se trassant de l'aigu de sa lance, Un beau sentier pour s'en aller aux cieulx); 1572 (Id., La Franciade, 1856, ibid., t. 16, p. 328: les bouviers en trassant leurs sillons); d'où fig. 1563 tracer la voie « indiquer la voie à suivre » (La Boétie, Poés. div., Œuvr., p. 481 ds Gdf. Compl.); 4. a) 1552 « dépeindre par l'écriture » (Ronsard, Les Amours, ibid., p. 159: En cent papiers tesmoings de mon souci, Je veux tracer la peine que j'endure); b) 1572 « représenter par la peinture » (Id., La Franciade, 566, ibid., t. 16, p. 199: Estoient si beaux, si bien faits de nature Qu'on ne pourroit les tracer en peinture); c) 1588 tracer une ligne (Montaigne, Essais, III, 9, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 985); spéc. 1625 tracer des lignes (d'écriture) (J.-P. Camus, Palombe ou la Femme honorable, p. 558); 5. 1876 technol. « indiquer la dimension, les formes de » (Chabat t. 2). B. Verbe intrans. 1. 1694 bot. « avoir des racines qui s'étendent horizontalement » (Tournefort Bot. t. 1, p. 559); 2. 1810 « creuser des galeries souterraines (en parlant d'animaux) » (Mmede Genlis, Maison rust. t. II, p. 478 ds Littré); 3. a) 1855 « parcourir un endroit » (Nerval, Bohême gal., p. 204); b) 1893 « aller vite » (Martellière, Gloss. Vendômois, p. 310). Du lat. pop. *tractiare (dér. de tractum, supin de trahere « tirer, traîner »), qui a dû signifier « suivre à la trace », « faire une trace ». De ce lat. sont issus le cat. trassar, l'esp. trazar, le port. traçar. Fréq. abs. littér.: 1 557. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 129, b) 1 897; xxes.: a) 1 519, b) 2 025. DÉR. 1. Tracement, subst. masc.a) Action de tracer. Synon. traçage.Le tracement d'une route (GDEL). b) Résultat de cette action; ensemble de lignes, réseau. Nous ne pouvons voir de constellation au ciel que nous ne fournissions aussitôt les tracements qui en joignent les astres (Valéry, Variété IV, 1938, p. 264).− [tʀasmɑ
̃]. Att. ds Ac. 1762-1835. − 1resattest. a) 1476, 2 oct. trachement « action de rayer, d'effacer » (Exéc. test. de Jehan Courtin, Arch. Tournai ds Gdf.), b) 1538 tracement « action de chercher » (Est.), c) 1636 « action de tracer (un dessin) » (Monet); de tracer, suff. -ment2*. 2. Traceret, subst. masc.a) Technol. [Dans le lang. de l'ajusteur, du charpentier, du menuisier, du sculpteur] Poinçon dont on se sert pour tracer (sur le bois, le métal, la corne, etc.) (d'apr. Quillet 1965). b) Hortic. Synon. de traçoir.− [tʀasʀ
ε]. − 1resattest. a) 1676 « traçoir de charpentier » (Félibien), b) 1812 « outil pointu pour tracer les divisions des instruments de mathématiques » (Boiste); de tracer, suff. -et*. 3. Traçoir, subst. masc.a) Hortic. Outil composé d'un axe en fer muni de plusieurs dents et adapté à un long manche de bois et qui sert à tracer des lignes sur un terrain ou à creuser de petits rayons pour les semis. L'emploi du cordeau [pour le tracé de la plantation d'une vigne] est (...) long et inexact, car il se déplace sous la pression du traçoir (Brunet, Matér. vitic., 1909, p. 82).b) Lutherie. Appareil composé de deux lames coupantes sur une tige coulissante et servant à tracer les filets tout autour de la table et du fond. Traçoir pour fileter (Catal. Thibouville-Lamy, 1932, p. 46).c) Technol. Synon. de traceret.Au moyen de traçoirs qui repoussent les reliefs en les précisant (...), le ciseleur transforme le bronze informe sorti de la fonte en une œuvre d'art (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 26).d) Reliure. ,,Lame non tranchante, à pointe émoussée, qui sert à tracer à chaud les traits que doivent suivre les roulettes dans la dorure sur cuir`` (Des.-Muller Impr. 1912). − [tʀaswa:ʀ]. − 1resattest. a) 1676 « poinçon d'acier dont se servent les orfèvres » (Félibien), b) 1715 « outil dont se sert le jardinier pour dessiner les figures des parterres » (La Quintinye, Instruction pour les jardins fruitiers et potagers); de tracer, suff. -oir*. BBG. − Quem. DDL t. 27, 36. |