| TORTIL, subst. masc. HÉRALDIQUE A. − ,,Bourrelet torsadé qui se voit sommant le casque des simples gentilshommes ou écuyers nouvellement anoblis`` (Crayencour Hérald. 1985). B. − ,,Torsade de deux rubans dont les bouts pendent sur la nuque ceignant une tête humaine`` (Crayencour Hérald. 1985). Tête de Maure (...) mise en profil, regardant vers dextre, toujours de sable et portant un tortil d'argent (CrayencourHérald.1985). C. − ,,Cercle d'or tortillé de trois à cinq fois par un chapelet de perles, et parfois surmonté de trois ou quatre perles`` (Lar. encyclop.). − Mais peut-être de baronne Le rang te séduirait-il? Je puis t'offrir la couronne Où s'enlace le tortil (Dumas père, C. Howard, 1834, I, 3, p. 237).Sur deux blasons accostés, on distinguait un tortil de baron (Hugo, Homme qui rit, t. 3, 1869, p. 27). Prononc. et Orth.: [tɔ
ʀtil]. Gén. avec [l] final. Seul Rob. 1985 [-i]. V. gril. Att. ds Ac. 1762, 1798 et 1935. Étymol. et Hist. 1. 1582 tourtil « ruban tordu servant d'ornement » (N. de Montaud, Mir. des Franç., p. 469 ds Gdf. Compl.); 2. 1690 terme de blason « cercle d'or autour duquel est passé un collier de perles et qui est la couronne du baron » (Fur.); 1846 tortil de baron (Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, p. 643); 3. 1690 terme de blason « bourrelet en torsade qui ceint une tête de Maure » (Fur.). Var. de tortis*. Fréq. abs. littér.: 19. |