| TORQUE1, subst. masc. ARCHÉOL. Collier porté par les Celtes puis, à titre honorifique, par les soldats romains, formé d'une épaisse tige métallique ronde, généralement terminée en boule à ses deux extrémités et plus ou moins travaillée, ornée. Cette tombe était enfouie dans un tumulus où l'on recueillit plus tard trois torques en bronze (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist., celt. et gallo-romaine, t. 3, 1914, p. 167).L'archéologie nous a restitué un nombre incalculable de bijoux exhumés du sol gaulois (...). Le torque gaulois, caractéristique de l'art de la Tène [civilisation celtique du deuxième âge du fer], avec ses extrémités bouletées, n'orne plus que le cou des divinités (A. Pelletier, La Femme dans la société gallo-romaine, 1984, p. 53).Prononc.: [tɔ
ʀk]. Homon. et homogr. torque2. Étymol. et Hist. Ca 1210 (Dolop., 2896, Bibl. Elz. ds Gdf.) − xves., ibid.; à nouv. au xixes. 1832 (Raymond). Empr. au lat.torques « collier ». |