| TOREUTIQUE, subst. fém. BEAUX-ARTS. Art de travailler en relief (ciseler, graver, sculpter) les matières dures telles que les métaux, l'ivoire, le bois, le marbre, etc. Je pense qu'on ne peut l'attribuer [le retable de Bâle] qu'à (...) un grec possédant les traditions de l'école byzantine, florissante alors et particulièrement célèbre pour la toreutique (Mérimée, Ét. arts Moy. Âge, 1870, p. 346).Prononc. et Orth.: [tɔ
ʀøtik]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1812 (Mozin-Biber). Empr. au gr.
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η) « art de la sculpture sur ivoire ». DÉR. Toreuticien, subst. masc.Sculpteur qui pratique la toreutique. Dans la technique de mise en forme du métal, la toreutique est très étroitement liée à l'orfèvrerie (métier du repousseur et du ciseleur) et à l'art du bronzier (souvent appelé toreuticien) (Encyclop. univ.t. 201975, p. 1937, s.v. toreutique).− [tɔ
ʀøtisjε
̃]. − 1reattest. av. 1850 (Quatremère de Quincy, Instit. Mém. hist. et litt. anc., t. IV, p. 154 ds Littré); de toreutique, suff. -cien (-ien*). BBG. − Sculpt. 1978, p. 498, 544 (s.v. torenticien). |