| TORERO, subst. masc. TAUROM. Personne qui affronte, combat le taureau selon les règles de la tauromachie. Synon. littér. et vieilli toréador.Le taureau parfois arrive sur le torero à découvert, donne un coup de corne dans le vide et passe sans l'avoir touché (Montherl., Songe, 1922, p. 67).V. aficionado ex. 5.♦ En compos. Femme-torero (La Banque des mots, 21, voc. sportif). Prononc. et Orth.: [tɔ
ʀeʀo]. ,,L'e [...] n'a pas d'accent aigu [...], mais il se prononce comme s'il l'avait.`` (Mart. Comment prononce 1913, p. 76). Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 221, -ré-. Étymol. et Hist. 1782 torrero ([B. de Guemadeuc], L'Espion dévalisé, éd. 1793, p. 157 ds Quem. DDL t. 26); 1785 Torero (Dénonciation au public du voy. d'un soi-disant Figaro en Espagne, p. 46, ibid., t. 18). Mot esp. att. dep. 1534 (Boscán), issu du b. lat. taurarius « gladiateur qui combattait les taureaux » (inscriptions, v. Cor.-Pasc., s.v. toro), dér. de taurus « taureau ». Fréq. abs. littér.: 68. Bbg. Quem. DDL t. 10, 18. − Schmidt 1914,164, 167. |