| TORCHÈRE, subst. fém. A. − Vieilli 1. Grand chandelier; candélabre porté sur une tige ou une applique et dans lequel on mettait de gros flambeaux de cire. Le vieux Vasco dressa sous le dais de sa chaire Son front blanc éclairé d'une blême torchère (Hugo, Légende, t. 4, 1877, p. 665).Quelquefois, la tige de la torchère est remplacée par des figures reposant sur des socles (Chabat1881). 2. ,,Vase de fer percé à jour, placé au bout d'un long manche, et dans lequel on met des matières combustibles pour éclairer les places et rues où l'on fait des réparations`` (Bach.-Dez. 1882). B. − ÉN. PÉTROL. ,,Dispositif d'une installation pétrolière utilisé à des fins de sécurité pour brûler les gaz en plein air`` (Industries 1986). Synon. torche. − P. anal. Flamme de gaz naturel ou de pétrole s'échappant le plus souvent accidentellement d'un forage (d'apr. Rob. 1985). Prononc. et Orth.: [tɔ
ʀ
ʃ
ε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1653 « grand chandelier qui sert à mettre de gros flambeaux de cire (pour l'éclairage d'une salle) » (Inventaire du cardinal de Mazarin ds Havard 1890); 2. 1975 « torche pour le brûlage à l'air libre de gaz excédentaires » (Lar. encyclop. Suppl.). Dér. de torche*; suff. -ère (-ier*); cf. m. fr. torchouer subst. masc. « torchère » (1547, L'Ordre observé aux obsèques et enterrement du roi François 1erds Havard 1890). Fréq. abs. littér.: 28. |